Camp de réfugiés d’Aïn-el-Helwé
Le camp d’Aïn-el-Helwé a été établi près de la ville de Saïda en 1948 par le Comité international de la Croix-Rouge afin de loger les réfugiés provenant d’Amqa, Saffourieh, Shaab, Taitaba, Manshieh, al-Simireh, al-Nahr, al-Sofsaf, Hitten, Ras al-Ahmar, al-Tiereh et Tarshiha au nord de la Palestine.
L’UNRWA a commencé ses opérations dans le camp en 1952, en remplaçant petit à petit les tentes par des abris en béton.
De nombreux réfugiés vivant dans d’autres camps au Liban, particulièrement ceux près de Tripoli, ont été déplacés à Aïn-el-Helwé pendant la guerre civile. Le camp est devenu le plus grand camp au Liban, que ce soit en termes de population ou de surface. Il a été durement frappé par la violence entre 1982 et 1991, ce qui a entraîné un nombre élevé de morts et la destruction presque totale du camp.
Les habitants d’Aïn-el-Helwé travaillent principalement comme ouvriers temporaires sur des sites de construction, dans des vergers et des ateliers de broderie, ou bien comme personnel de nettoyage. Il y a un nombre assez élevé d’abandons scolaires car les élèves sont souvent obligés de quitter l’école pour aider leur famille.
Les abris dans le camp sont petits et très proches les uns des autres. Certains ont toujours un toit en tôles ondulées. L’UNRWA a construit un complexe résidentiel à plusieurs étages en 1993-1994 pour loger certaines familles déplacées, provenant principalement du camp de Nabatieh qui a été détruit par Israël en 1973.
Un certain nombre de réfugiés déplacés continuent de vivre à la limite du camp dans des conditions d’extrême pauvreté.
Statistiques
- Plus de 47 500 réfugiés enregistrés
- Huit écoles, dont un lycée
- Deux centres de santé
- Profil démographique :
Programmes à l’intérieur du camp
- Santé
- Éducation
- Sécurité sociale
- Services sociaux et de secours
- Handicap
- Programmes pour les femmes
Problèmes principaux
- Taux élevé d’abandons scolaires
- Abris de petite taille
- Mauvaises conditions de logement