Les réfugiés palestiniens au Liban ne bénéficient ni de droits civiques, ni de droits sociaux, économiques ou politiques. Ils n’obtiennent pas de permis de travail pour plus de 60 professions alors que beaucoup de réfugiés ont des diplômes d’écoles d’enseignement professionnel ou d’universités. Seulement 0.16 % disposent de permis de travail libanais. Suivant une loi de mai 2001, les réfugiés palestiniens ne peuvent pas acquérir des propriétés ou des appartements à l’extérieur du camp. Cette mesure porte un coup dur aux familles palestiniennes qui ne résident pas dans les camps (44 % de la population) et pour ceux qui ont investi leur épargne dans des appartements pour résoudre les graves problèmes de logement dans les camps. Les palestiniens qui ont déjà acqui des appartements ne pourront pas les léguer à leurs enfants, ceux-ci seront forcés de les vendre aux libanais ou aux personnes d’une autre nationalité, pourvu qu’elles ne soient pas palestiniennes.
Le Liban compte à ce jour environ 400 000 réfugiés palestiniens, soit 10 % de la population libanaise.